Une très bonne soirée animée par Manuel Boillod de l’agence Zenika Nantes.
La présentation se résume en une séance de développement en live d'une application de gestion de contacts.
Manuel part d'un ensemble de pages xhtml pure, stratégie favorisant le travail des designers.
Le but est de montrer que le framework permet de bien séparer la partie vue et la partie logique de l'application.
Ces pages vont petit à petit être liées à la partie logique en s'appuyant sur très peu de tags et l'ajout de wicket.id dans les éléments html.
Adieu les pages jsp débordant de jstl et consorts.
Pour la partie logique, aucune configuration, on s'appuie sur les conventions proposées par Wicket.
Cette partie logique doit décrire les composants et le modèle permettant de faire vivre les pages.
Le fonctionnement est similaire à jsf, c'est à dire gestion statefull des composants coté serveur.
Le développement est assez complexe, on retrouve un peu l'esprit swing ou gwt à base de classes anonymes et d'api aux noms barbares.
La force de ce mode de développement est de capitaliser et réutiliser des composants tout fait.
En vrac :
Les composants sont assez limités même si on y trouve l'essentiel.
Concernant les tests unitaires, pas de réponse lors de la session mais à priori il existe des solutions (https://cwiki.apache.org/WICKET/unit-test.html).
Le développeur n'est pas oublié car il dispose d'outils pour faciliter son travail : débug ajax et barre d'états des ressources depuis le navigateur.
Wicket est bien sûr compatible maven et supporte les frameworks tiers comme Spring.
Conclusion :
Que faire d'un Framework orienté composant n'ayant pas beaucoup de composant ?
Doit-on laisser n'importe quelle équipe se lancer dans un développement ou le framework peut vite exploser la session ?
Le coût d'apprentissage est-il plus élevé que pour d'autres frameworks (play!, Spring mvc, Telosys ...) ?
En tout cas, merci à Manuel de nous avoir présenté Wicket.
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